Cinéma Macron: « L’université c’est l’Amérique » superproduction en cacascope couleur !
Par Ali Ormagueuden
À l'état actuel des universités (désastreuses coupures de budget : par exemple, à Brest, suppression de l’équivalent d'un pôle entier répartie sur tous les pôles d'étude ; sélection abrutissante fondée sur le seul apprentissage par cœur ; études payantes à l’exception de bourses d’un montant ridicule ce qui entraîne pour certains l'obligation de travailler en étudiant et en retour fermeture de fait de certaines filières, comme en médecine où il est pratiquement impossible de cumuler études et travail) s’ajoutent désormais la menace du « Projet Macron » qui consiste à faire payer les étudiants qui ont les moyens pour ceux qui ne les ont pas…
Au final nous nous retrouverons donc petit a petit dans un système de plus en plus à l’américaine, une tendance que l’ex- «Young Leader » (2012) impose dans de nombreux autres domaines. Une façon de faire qui vise en réalité à faire de ceux qui devront financer leurs études par l’emprunt des esclaves de la dette, comme aux USA où certains étudiants ont une dette atteignant 300.000 $ auxquels s’ajoutent des intérêts très élevés et où la majorité ne peut même pas envisager une telle charge.
Il n’y a aucune raison valable d’accepter une telle réforme. Les 1% maîtres du système et parasites complets drainent à leur profit, via la socialisation des pertes et des coûts qu’ils opèrent à travers les États et (ou) les institutions transnationales comme l’U.E., suffisamment de richesses pour que, si on en finissait avec le capitalisme, on puisse financer à l’aise tous les besoins dont, entre autres, celui de rendre l’éducation gratuite à tous les niveaux.