De l’éducation sexuelle à la sexualité officielle

L’éducation sexuelle est initiée par la loi Aubry en 2001, elle prescrit au moins trois séances annuelles de l’école au lycée en groupes d’âge homogènes. Les sujets couverts par cette loi sont multiples, respect du corps humain, violences sexuelles et sexistes ainsi que les mutilations génitales féminines. Cela peut paraître être une très bonne idée d’accompagner les jeunes à développer une sexualité saine. Mais il y a une ombre au tableau.

C’est l’écueil de la sexualité officielle. Qui décide de savoir si notre sexualité est saine ou non ? Est-ce qu’un gouvernement composé d’un violeur, d’un détraqué, de deux homosexuels et d’une mannequin pour Playboy, a une quelconque légitimité à définir la bonne manière de vivre sa sexualité ? En toile de fond, ne se trame-t-il pas l’officialisation des déviances ?

Une déviance officielle est un évident contresens. Mais cultiver de tels contresens permet de brouiller les repères, enfumer la logique et faire passer n’importe quoi. Auparavant, l’homosexualité était considérée comme une déviance. Jusqu’en 1990, elle faisait partie de la liste des maladies mentales de l’OMS. Après le lobbying, l’ « éducation » de la majorité et surtout une bonne dose de relativisme, le Français a fini par la considérer comme normale. Quid, des théories du genre ? La dysphorie de genre a, elle aussi, été retirée de la liste des maladies mentales de l’OMS en 2022… Quid des pédophiles qui gravitent depuis au moins 50 ans autour des mouvements homosexuels ? Auront-ils droit eux aussi à leur Grand Soir ?

La sexualité n’est pas un long fleuve tranquille, elle se construit avec le temps et l’expérience. L’État ou les professeurs n’ont pas à s’immiscer dans ce processus. Quoi de pire que des jeunes avec des fantasmes et névroses d’adultes ?