Quand Klaus Schwab prend sa carte au P.«C.»F.
… ou les « bienfaits » du gauchisme
« L’Humanité Magazine » N°834 fait sa Une avec ce titre : « Faut-il abolir la propriété privée – Le tabou ».
Une telle interrogation n’est pas sans nous faire penser d’une part à une vieille citation du XIXème siècle signée Proudhon : « La propriété c’est le vol » et, d’autre part à une autre citation, celle-là bien plus récente d’une des grandes vedettes du Forum Économique Mondial, un certain Klaus Schwab qui n’hésite pas à proclamer : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » (auquel il ajoute « il ne fait pas avoir peur » …
Au final, les journalistes « communistes » de l’Huma rejoignent ainsi d’un côté un célèbre anarchiste, auteur d’un opuscule intitulé « Philosophie de la misère » auquel Karl Marx lui-même répondit en écrivant une critique intitulée « Misère de la philosophie » ! …
D’un autre côté, ils se solidarisent de fait avec l’un des pires chantres du capitalisme financier mondialisé qui ose s’attaquer ouvertement à l’ensemble de nos droits et libertés avec le concours empressé de son chien couchant : l’anti-humain Yuval Harari !
Ajoutons à cela le poids de la vieille propagande du capital contre les communistes visant à faire croire que les communistes voudraient collectiviser toute propriété privée y compris le pavillon familial, l’automobile personnelle et – pourquoi pas ? – les brosses à dents (!), alors que le vrai marxisme, dans ses textes fondateurs, marque bien, lui, une différence fondamentale entre la propriété privée des biens de consommation (dont le droit soviétique garantissait d’ailleurs l’insaisissabilité) et celle des grands moyens de production et d’échange (de petites entreprises privées subsistaient bel et bien en U.R.S.S.), seuls susceptibles d’être visés par la collectivisation.
En abandonnant depuis des années le marxisme, le P.«C».F., qui n’a plus de communiste que le nom, ne pouvait faire autrement – comme toutes les autres formations gauchistes – que de devenir l’allié idéologique objectif du mondialisme capitaliste… Il le fait aujourd’hui en cultivant les vieilles peurs et les amalgames soigneusement entretenues par le capital en remettant sur la table une problématique depuis longtemps tranchée que seuls les anarchistes débiles mettent encore en avant.
Une nouvelle démonstration de la nécessité absolue et de l’urgence qu’il y a à rompre totalement et ostensiblement avec toute forme de gauchisme et de wokisme pour aller de nouveau de l’avant vers un vrai socialisme aux couleurs de la France.