Agriculteurs en Colère, la fin des illusions
Depuis plusieurs dizaines d’années, avec l’effet anesthésiant de syndicats majoritaires complices à la tête desquels se retrouvaient généralement non des agriculteurs mais des patrons de l’agrobusiness (gros céréaliers par exemple) les agriculteurs français ont vécu dans la grande illusion selon laquelle la Politique Agricole Commune de la C.E.E. puis de l’U.E. leur était favorable. Ils ont majoritairement accepté de fait de vivre de subventions «européennes» plutôt que de leur travail. Même si des colères bien vite éteintes à coup de promesses fallacieuses se sont produites et, malgré les normes de plus en plus contraignantes et imbéciles, les charges des emprunts plus ou moins forcés qui en résultaient et les faillites de nombreuses petites entreprises parfois accompagnées du suicide des exploitants, ils ont continué à croire dans l’«Europe» la voyant comme une sorte de mère nourricière et de bouée de sauvetage leur permettant de continuer à vivre (ou survivre) face à l’agrobusiness et ses super-marges quand eux ne recevaient qu’une rémunération de misère.
Aujourd’hui, face aux traités de libre-échange qui permettent à des produits agricoles hors U.E, non soumis à ses normes drastiques. de pénétrer sans droits de douane et de concurrencer leur production sans espoir de pouvoir lutter, face au soutien démentiel de l’U.E. à la politique américaine et au régime Ukro-Nazi de Kiev qui provoque une inflation rendant encore plus impossible aux ménages français de payer des produits plus chers pour les soutenir, renchérit artificiellement les coûts de l’énergie, la colère déborde… jusqu’à obliger les vassaux de l’U.E. à la tête des syndicats majoritaires à continuer le mouvement à peine de se voir éjectés par la base.
Si nous ne pouvons que soutenir sans réserve nos agriculteurs dans cette lutte à mort contre les gauleiters de l’Union européenne, carpettes des U.S.A., que sont nos gouvernants actuels (et son «opposition de Sa Majesté» au Parlement), nous espérons que nos agriculteurs comprendront enfin que l’U.E. n’est pas leur sauveur, mais leur fossoyeur, comme le sont le W.E.F. de l’immonde Klaus Schwab, le F.M.I. et l’O.M.C..
Un seul chiffre illustre parfaitement la réalité de l’Europe face à nos paysans, c’est le chiffre actuel mais le décalage à toujours été dans le même sens : L’U.E. a versé 9,5 milliards d’euros en 2022 au titre de subventions à l’agriculture française mais, dans le même temps, la France contribuait au budget de l’U.E. pour 26,4 milliards d’euros… Le calcul est vite fait – La France paye intégralement les subventions agricoles qu’elle est censée recevoir de l’U.E. plus 16,9 milliards d’euros. De fait toutes les statistiques sérieuses s’accordent sur le fait que notre pays contribue à l’U.E. globalement plus qu’il ne reçoit ! Et ce qui est vrai pour 2022 et antérieurement l’est pour 2023 (chiffres non encore disponibles) et apparemment encore plus pour 2024 ! Ainsi, le Frexit permettrait de maintenir aisément les subventions au monde agricole français, même sans modifier aucunement les conditions de sa distribution aux agriculteurs. Dans le même temps, enfin redevenu souverain, notre pays pourrait aussi faire le tri dans les normes imposées par l’U.E. en ne retenant que ce qui est pertinent ; contrôler autoritairement les marges de la grande distribution en la nationalisant et fixer des prix minimums à payer à nos producteurs, casser les taux usuraires des banques en nationalisant tout le secteur bancaire, abaisser les coûts de l’énergie en sortant de l’O.T.A.N. et en renégociant avec la Russie pour le gaz et le pétrole, tout en faisant renaître notre nucléaire civil sur les base les plus modernes et les moins dangereuses (filière à sel fondu) et via une E.D.F. renationalisée et considérée comme un service public ne faire payer le KW/h qu’à son coût réel car dégagé du «marché européen de l’énergie» liant ce tarif à celui du gaz naturel. On permettrait ainsi (et ce d’autant que serait faîte la promotion d’une politique d’augmentation du pouvoir d’achat des Français) l’accès au plus grand nombre de produits agricoles de qualité «made in France», tout en rémunérant nos agriculteurs correctement pour leur travail. De même, l’application de mesures protectionnistes intelligentes (les droits élevés ne s’appliquant que sur les productions inexistantes en France) mettrait notre agriculture à l’abri d’importations sauvages de produits à la qualité contestable mais à très bas prix et ce – compte tenu des autres mesures prises – sans que cela impacte sur le consommateur.
Mais pour cela il faut en finir avec l’U.E., l’O.T.A.N. et l’euro ; faire que notre pays sorte de leur joug et retrouve sa pleine souveraineté. Car si l’anti-France la plus visible, la plus palpable est à Paris, les véritables responsables sont à Bruxelles et à Washington !
Les agriculteurs français le comprendront-ils massivement ? Nous ne pouvons que le leur proposer en les soutenant en espérant qu’il en soit ainsi.