Brûlons la Sorbonne !
Déjà, au XVIème siècle, François Rabelais les nommait les « sorbonicoles », fabricants de phrases creuses et de syllogismes qu’ils étaient mais déjà – hors les débordements imbéciles et parfois criminels envers ceux qu’ils qualifiaient à tort ou à raison de « bourgeois » – ces fils de bourgeois eux-mêmes étaient des plus soumis à l’autorité régnante…
Leurs lointains descendants, aujourd’hui les fameux « boomers », si détestés à juste raison de la jeunesse actuelle, firent leur « révolution » de pacotille parce qu’ils n’avaient pas le courage de dire à papa-maman « ben tu vois ce soir je vais tirer un coup, que cela te plaise ou non »… Ils habillèrent ce monôme géant de philosophie pseudo révolutionnaire tirée tant des socialistes utopistes du siècle précédent que d’un marxisme mal digéré et soumis à la filtration absconse de « philosophes » plus préoccupés par le cul que par le social (mais à l’âge de ces derniers ce n’était plus de la poussée hormonale mais de l’érotomanie) qui le saupoudrait des théories de Freud, l’escroc, inventeur de ce tas d’immondices qu’est la psychanalyse… Mais tous restèrent imperturbablement – comme les parents sur lesquels ils crachaient – des anticommunistes purs et durs qui devinrent ensuite des « libéraux-libertaires » !
Leurs petits enfants, toujours sorbonicoles assidus, manifestent sur les bancs de leurs amphis « Ni Le Pen, ni Macron » (notez au passage l’ordre des noms) mais se gardent bien de réfléchir à ce qui a pu aboutir à ce désastre…
Incapables de voir que le fascisme est déjà là, en France, sous leurs yeux, avec la politique de Macron le dégénéré… Ah oui j’oubliais un bisexuel, un trans ou un homo ne saurait être selon leur grille de lecture une pute fasciste du capital (Abel Bonnard, surnommé par la Résistance « Gestapette » ministre de Pétain n’a – c’est évident – jamais existé)… Wokisme oblige. Pas plus que voir, malgré l’insigne porté par les ordures du bataillon Azov que les nazis, c’est du côté ukrainien qu’on les trouve. Incapables de comprendre que la Le Pen est, à côté des forces qui soutiennent Macron et des moyens de corruption mis à sa disposition, qu’une petite chose minable et que son RN n’a d’implantation locale sérieuse que dans les Hauts de France et en PACA, ce qui augure mal pour elle d’une chambre introuvable à l’Assemblée nationale lors des législatives qui suivront cette présidentielle aux relents de trucage…
Bref qu’elle n’a qu’une chance infime de mettre en œuvre son programme, contrairement à celui d’un Macron réélu qui ne ferait que renforcer son très réel fascisme « new look » (bien moins cher que l’ancien à maintenir pour le capital d’ailleurs). Incapables de voir que c’est le gauchisme de leurs grands parents, le baba-coolisme de leur parents et leur wokisme qui ont détruit la gauche en France… en ne retenant au final que le soutien à des revendications ultra-minoritaires de plus en plus farfelues et de plus en plus rejetées par la masse du monde du travail désormais dépourvue de défenseurs politiques dans le domaine socio-économique. Cervelles d’oiseau, plus préoccupés, comme leurs prédécesseurs, de leur pénis ou de leur vagin quand ce n’est pas de leur anus que d’une vraie réflexion politique construite… Et toujours la même constante sur le fond, leur fil rouge en somme : un anticommunisme si pur, si constant, si dur, qu’ils confondent russes et « vilains bolcheviques » dans le conflit en cours, comme si Poutine était un affreux coco, tellement ils sont aveuglés de haine ressassée à travers au moins quatre générations de salauds !!
Ah ils sont beaux ces représentants de la future élite intellectuelle du Gau France de la Gross Europa !
Étudiants littéreux qui savez au combien perdre l’argent (souvent mal gagné) de vos parents sur les bancs de l’université pour passer le temps en attendant de trouver une place de cadre bien rémunéré dans une des entreprises de la famille ou – pour les moins chanceux et fortunés – une planque à vie dans la Maison « Éduquons » pour bien abrutir les enfants du peuple de vos théories vomitoires pour le plus grand bien de la bourgeoisie, votre mère, JE VOUS HAIS ET JE VOUS EMMERDE !