La liberté selon les gauchos
Auteur Noa
Gauchistes et capitalistes de tout genre aiment à nous parler de liberté tout le temps, mais de qu’elles libertés nous parlent-ils ?
Les libertés « gauchistes » ne sont pas fondamentalement les mêmes que celles du capitalisme, mais les deux se rejoignent admirablement, au point qu’on peut se demander si le gauchisme n’a pas été créé par le capitalisme pour faire du fric…
Fondamentalement les libertés prônées par le gauchisme sont des libertés individuelles portant sur le corps, et celles prônées par le capitalisme concernent surtout la sphère économique. Dès lors, vous vous demandez certainement ce que ses deux types de liberté ont en commun… Pourtant nous allons voir qu’ils se complètent remarquablement.
Les libertés gauchistes sont, en effet, de véritables opportunités économiques pour nos chers capitalistes, l’ouverture de nouveaux marchés juteux avec à la clé des profits somptueux à travers tout ce qui relève des L.G.B.T., des droits des couples homo à avoir des enfants, du corps des femmes… Au final du sexe en général.
On comprend mieux pourquoi ces prétendus « antisystèmes » sont financés par le système : tout simplement parce qu’ils lui rapportent et ne sont en aucun cas dangereux pour lui.
Les libertés revendiquées par les gauchistes sont frivoles, égoïstes et aliénantes, qui plus est elles reposent le plus souvent sur des présupposés théoriques sans rapport avec le réel.
Ainsi, en ce qui concerne l’homoparentalité, avant toute acceptation il aurait convenu de prouver qu’elle ne risquait en aucun cas d’être dangereuse pour l’équilibre psychique et le développement normal de l’enfant, qu’il s’agisse de ses conséquences directes sur l’enfant ou des difficultés d’insertion – par exemple dans le milieu scolaire – qu’elle pourrait engendrer pour ce dernier. Or, de tels droits ont été accordés sans que de telles preuves soient sérieusement rapportées. Pire, une telle expérience, certes psychologique, mais pour autant appartenant au domaine de la psychiatrie et par conséquent de la médecine, est contraire aux principes généraux du droit tels qu’issus de la jurisprudence de Nuremberg qui prohibe expressément l’expérimentation sur des êtres humains en dehors de leur consentement éclairé… Or, que vaut le consentement d’un mineur en bas âge et quid de celui d’un fœtus ? Pour tout exposé de ces objections, on ne vous répond désormais que par l’injure : « homophobe » quand ce n’est pas « facho ».
Ce qu’il est convenu d’appeler « libération du corps de la femme » utilise comme justifications des arguments stupides. Par exemple, le corps d’un individu lui appartient bien évidemment, qu’il soit féminin ou masculin. Un concept qui est loin d’être jeune et a été énoncé par la morale chrétienne primitive qui condamnait l’esclavage – même si dans l’Histoire certaines nations chrétiennes l’ont oublié pour un temps.
Cette revendication aboutit en réalité à ouvrir de nouveaux marchés et même à justifier la pérennisation du « plus vieux métier du monde » : prostitution, IVG utilisé comme contraception, PMA, GPA… aboutissant à la totale mercantilisation du corps de la femme et des enfants. Tout cela est le contraire de la liberté, une prison dans laquelle la femme est enfermée et réduite à un simple rôle sexuel et, ironiquement, d’objet reproducteur. Cette pseudo liberté détruit les fondements de notre civilisation, ses modèles traditionnels qui se sont révélés globalement fonctionnels pendant des siècles à l’opposé des concepts actuels dont on mesure déjà la catastrophique dysfonctionnalité.
Comme dans l’allégorie de la caverne de Platon, les libertés sauce gauchiste sont les ombres des sophistes, reste à déterminer qui les projette !
Il n’est pas besoin de chercher bien loin, il suffit pour le savoir d’appliquer le vieil adage « cherche à qui le crime profite » … Qui fait coup double en déconsidérant les concepts de gauche et de progressisme à travers de telles divagations et en amassant des profits supplémentaires ? Sinon le grand capital financier mondialisé ! Sans compter que, cerise pourrie sur un gâteau moisi, ils en profitent pour compléter leur opération de destruction des solidarités les plus intimes et de division des exploités.