La subjectivité


Par Noa

La subjectivité est l’ennemie de la réflexion, l’ennemie de la pensée, l’ennemie du débat, l’ennemie de la philosophie.

Penser que tous les avis se valent est d’une part dangereux et d’autre part idiot.

Si tous les avis se valent, alors l’anti-science et la science ou l’humanisme et l’antihumanisme sont égaux. En clair, vrai et faux se confondraient.

Non, nous voyons bien que ça ne fonctionne pas, une civilisation se fait ensemble, autour de la réalité, sinon elle ne se fait pas.

Il faut bien comprendre que la subjectivité est un frein à la discussion et à la réflexion, si tout se vaut, alors discuter ne sert pas à grand-chose, si ce n’est juste parler pour parler et la réflexion devient impossible. Dans ce cadre si toute vérité devient simplement une opinion, il devient alors impossible de définir une vérité scientifique.

En clair, il n’y a pas besoin pour comprendre qu’un poisson décédera si on le place dans un bocal rempli d’eau gazeuse. Comme il serait inutile et dangereux pour le gauchiste de se coller une balle dans la tête en croyant qu’il va survivre. Bien sûr nous ne l’encourageons absolument pas, ça serait cruel pour la balle. (Humour)

Les mots que nous utilisons sont primordiaux, sans ça, nous ne nous comprendrions même pas, et sans langage, pas de civilisation.

En vérité la subjectivité n’est pas inutile pour ceux qui nous gouverne, imaginer, un monde où l’élite gèrent des « citoyens » qui ne réfléchissent pas, ne discutent que pour discuter, sans réellement échanger, concevoir et produire.

Le monde parfait qui est presque le vôtre aujourd’hui.

Comme le disait le philosophe allemand Günther Anders :

https://www.vivrelibre.net/pour-etouffer-par-avance-toute-revolte/

La subjectivité est bien aidée par deux grands amis, l’émotion et le relativisme, qui se complète très bien.

Ainsi avec l’émotion, quand vous n’êtes pas d’accord et que vous n’avez plus d’arguments, vous pouvez toujours vous mettre à pleurnicher, dégainer au choix le « oui mais chacun son avis » ou le « non mais t’as pas honte » ou carrément les « t’es raciste » ou « t’es facho », tellement facile, plus besoin de parler … Et, si votre « adversaire » persiste, l’appel au « cancel » permet aussi de se débarrasser du débat.

Le relativisme, utilisé plus souvent par les libéraux et les « bobos gochos » de 68, est une manière d’étouffer les souffrances et la misère actuelle que ce soit d’un point de vue tant civilisationnel que matériel en invoquant « qu’il y a toujours pire ailleurs ».

Ceci revenant à justifier ce fameux pire ailleurs est donc de n’apporter aucune solution future et de faire passer la pilule « clochardisante » qui est offerte à de plus en plus de français.

Ses concepts ont toujours été combattus sur le terrain de la philosophie et pas seulement par des philosophes matérialistes.

Au XVIII siècle avec l’ordure Turgot et la libéralisation des grains comme au XXI siècle avec l’ordure Macron et la libéralisation de tout, il faudrait que les français et pas seulement eux, comprennent qu’il y a une grande différence entre libéralisme et liberté.

Le libéralisme, c’est un renard libre dans un poulailler libre.