Quand la négation des réalités amène au « fascismo-gauchisme »

Quand la négation des réalités amène au
« fascismo-gauchisme »

PAR NOA

L’ultra-féminisme nie la biologie !

Depuis quelques temps, des théories ultra-féministes affirment qu’il n’y a aucune sorte de différence entre homme et femme…

Cette affirmation est bien entendu dépourvue de tout fondement, voire ridicule puisque déjà au niveau anatomique existe des différences évidentes entre les deux sexes. Les organe sexuels sont en effet parfaitement différenciés. S’y ajoutent les différences fonctionnelles qui y sont associées, à savoir que seule la femme est en mesure de tomber enceinte et d’enfanter. Après l’accouchement une fois de plus, seule la femme possède les organes nécessaires à nourrir le nouveau-né et est en mesure de produire pour ce faire la lactation nécessaire. Bien que moins évident au premier abord, le squelette lui-même – en particulier au niveau du bassin – diffère entre mâle et femelle de l’espèce humaine, le bassin de la femme est en effet plus large en proportion ce qui lui permet de contenir le fœtus jusqu’à la naissance…

On remarque aussi qu’en moyenne la masse musculaire de la femme est moins importante que chez l’homme et, dans une même génération, la taille des femmes est en moyenne toujours moins élevée que celle des hommes. A cela s’ajoute des caractère sexuels secondaires (voix, plus grave chez l’homme et présence d’une barbe…) et bien sûr, l’absence de cycle menstruel chez l’homme (spermatogenèse permanente de la puberté à la mort) alors que la femme est porteuse à sa naissance d’une quantité finie d’ovules que son corps met en mesure d’être fécondées par cycle successifs jusqu’à épuisement entre sa puberté et sa ménopause…Nier de telles réalités est purement est simplement ridicule.

Si certaines ultra-féministes nient les différences anatomiques et physiologiques entre hommes et femmes, d’autres, les reconnaissent, mais les attribuent de l’action des hommes pour affirmer leur domination. Faut-il encore une fois souligner le caractère ridicule de telles affirmations ? Comme si le mâle humain disposait du pouvoir de modeler la biologie et la physiologie de l’espèce à son gré !

La « construction sociale » dans la place des sexes dans la société

L’un des défauts majeurs du gauchisme, d’ailleurs commun avec le fascisme réside dans la négation de toute dialectique. En effet, si dans les théories fascistes la génétique (véritable ou bricolée) est l’unique source qui forme les êtres humains et l’action de l’environnement, de la société, n’a aucun rôle, pour le gauchiste  la vision exactement opposée prévaut, comme si l’un était le miroir de l’autre… Pour un marxiste-léniniste sérieux les deux facteurs sont bien entendu à prendre en compte. La place de le femme et de l’homme dans la société est en effet la résultante de l’action des facteurs biologiques et des facteurs sociaux.

Dans toutes les sociétés humaines, c’est ainsi que s’est forgée la place de chaque sexe avec une étroite dépendance entre les spécificités biologiques des deux sexes et les réalités sociales imposées par l’environnement, l’appartenance de classe, l’économie… De manière générale, par exemple, l’homme a été amené avant la mécanisation de l’ère industrielle à s’occuper plus des tâches physiques et par extension à avoir plus d’activités extérieures alors que la femme, elle, s’occupait plus de l’éducation des enfants et des tâches domestiques. Il s’agissait donc plus d’une répartition des tâches fondée sur des réalités matérielles que d’une quelconque volonté de domination masculine et, généralement, chacun dans son domaine réservé était dominant sur l’autre ! Ainsi, la « construction sociale » découle en réalité de données matérielles et non d’une volonté constante d’asservissement d’un sexe sur l’autre.

Les ultra-féministes, remettent donc en cause l’histoire même de l’humanité en tordant les faits.

Éloge de la marchandisation du corps ou quand la prostitution est considérée comme une liberté !

Beaucoup d’ultra-féministes actuelles défendent l’idée selon laquelle la prostitution serait un moyen de se réapproprier leur corps, de montrer qu’il leur appartient. L’argument est déjà vide de toute logique, ainsi, ce n’est pas parce qu’une paire de chaussures appartient à quelqu’un qu’on en prouve la propriété en les louant !  Mais sur le fond, le raisonnement est encore pire… La vente de son corps par la prostituée serait une réappropriation par ce qui est en fait une dépossession temporaire ? C’est illogique, on ne peut vouloir posséder son corps en le donnant a quelqu’un d’autre. De plus, cela entre en contradiction formelle avec le refus traditionnel des féministes de la « femme-objet » Or, avec la prostitution c’est exactement ce que la femmes devient, un « sex-toy » de chair et de sang et rien de plus.

La femme est ravalée ici au rang de marchandise comme une autre servant à assouvir les pulsions sexuelles de l’acheteur. Et elles osent appeler ça une libération !

Théorie du genre et L.G.B.T.

La théorie du genre n’est basée sur aucune étude scientifique réelle. Elle affirme qu’il y a une différence entre le sexe biologique et le genre. Le genre serait une « construction sociale », indépendante du sexe biologique. Son origine se trouverait dans le « patriarcat » (blanc, bien entendu...) qui, dans sa volonté de domination, a voulu créer des différences pour mieux « asseoir sa domination ».

La théorie du genre serait justifiée par l’« absence de différence physique réelle entre homme et femme » (sic).

Nous allons en faire l’examen critique et pour commencer énonçons quelques définitions :

  • Sexe : caractère physique permanent de l'individu humain, animal ou végétal, permettant de distinguer, dans chaque espèce, des individus mâles et des individus femelles ; ensemble de ces individus mâles ou femelles.
  • Genre : se réfère à l'identité subjective d'un individu qui se reconnaît en tant qu'homme, femme ou personne dite « non binaire » (une personne qui ne serait pas exclusivement homme ou femme).

Les gauchistes post-modernistes partent du principe que le sexe et le genre n’ont aucun lien entre eux. Ce faisant, ils nient tout déterminisme biologique (alors que le sexe biologique est un fait, une réalité objective) alors que le genre, « construction sociale », ne tient, dans la définition qui est la leur, que de la subjectivité de l’individu concerné et est donc un concept idéaliste par définition.

La véritable construction sociale derrière le genre s’appuie en réalité sur les différences physiques objectives entre hommes et femmes et les conséquences qui en résultent dans la vie courante et qui ont variées au cours de l’histoire. En conséquence, et d’un point de vue totalement matérialiste et dialectique, si l’homme peut modifier par l’évolution de la société les conditions dans lesquelles s’exerce la dialectique des relations entre hommes et femmes, il lui est impossible de s’abstraire de la réalité matérielle que représente le sexe biologique.

Il en résulte que la théorie du genre ne repose sur aucun base sérieuse et relève d’une pensée purement idéaliste et contraire aux faits… Le seul exemple objectif de personne objectivement binaire qui existe réellement sont les personnes atteintes de l’anomalie appelée hermaphrodisme !

Mais alors, quid de l’homosexualité ?

Si on recherche une définition objective de ce qu’est l’homosexualité, il serait raisonnable de considérer qu’il s’agit d’une contradiction antagonique entre le sexe biologique de l’individu et ses attirances sexuelles. Il s’agit donc d’un dysfonctionnement majeur.

Voici la définition de la maladie selon Wikipedia : « La maladie est une altération des fonctions ou de la santé d’un organisme vivant. »

Autrement dit, un dysfonctionnement !!! Et quand on parle de maladie, on ne parle pas forcément d’une altération dangereuse pour soi ou pour autrui, ni même de quelque chose qui soit sensible à l’individu lui-même, il existe en effet des maladies asymptomatiques ! Le fait qu’une personne homosexuelle ne ressente pas de gène n’est donc pas suffisant à exclure la qualification de maladie !!!

L’homosexualité EST une pathologie. Son retrait des diagnostics psychiatriques possibles ne s’appuie sur aucune étude scientifique sérieuse mais plutôt sur l’action de groupes de pression.

En fait, le reconnaissance du caractère pathologique de l’homosexualité est la meilleure protection contre la discrimination et les violences contre les homosexuels ! Un malade ne porte aucune responsabilité dans le fait qu’il soit atteint, il ne l’a pas choisi… Le concept de « préférence sexuelle » chère au post-modernes fait retomber sur les homosexuels la responsabilité de leur comportement ! Un recul certain vers le concept de « contre nature », même si officiellement c’est en défense des homosexuels, en pratique cela aboutit au contraire !

Par ailleurs le refus d’accepter d’être pathologique – la maladie étant considérée comme infamante (un concept made in USA avec l’éloge du « fitness ») –est un non-sens pour la même raison.

La différence entre l’homosexualité entre adultes consentants et les autres déviations sexuelles (pédophilie, zoophilie, nécrophilie… etc.) c’est que ne présentant aucun inconvénient pour la société, il n’y a aucune raison de la réguler par des textes légaux (sauf marginalement pour les professions impliquant une grande promiscuité). Il n’est donc pas question d’imposer par exemple un traitement si il était découvert demain.

Il n’est pas question non plus de cautionner violences ou discriminations envers les homosexuels… Par contre il est inadmissible que sous prétexte de « Gay Pride » on tolère des comportements qui relèvent du code pénal : attentat à la pudeur et exhibitionnisme !

Le faux antiracisme, un nouveau racisme caché

D’après les gauchistes post-modernistes le racisme est une particularité du mâle blanc, hétéro, suprématiste et machiste (ce qui explique que la femme blanche soit exclue de leur condamnation). En conséquence ils nient l’existence d’un racisme anti-blanc…

Le vrai racisme se fonde sur la prétendue existence de caractéristiques génétiques différentes entre ethnies. La génétique moderne a démontré l’inanité de cette théorie. Les différences physiques entre ethnies sont des adaptation à leur environnement et sont portées par des allèles et non des gênes. Il n’existe pas de différence de potentiel intellectuel entre les différentes ethnies. L’espèce humaine est une.

Il en résulte qu’un véritable anti-racisme ne peut se concevoir qu’à travers la mise en avant de ce qui est commun à l’ensemble de l’humanité et non par l’apologie des « différences », des particularismes…

Or, depuis les années Mitterrand, on constate une double déviation à ce principe fondamental. D’une part, au nom de la tolérance et du multiculturalisme, on a considéré comme un « racisme » la non-acceptation par la majorité d’une population d’une nation d’accueil de telle ou telle pratique culturelle par des éléments d’origine étrangère nouvellement installés, ce qui diffère du racisme et même de la xénophobie (rejet de tout ce qui est étranger). D’autre part, on a assimilé au racisme toute forme de discrimination envers un groupe, ce qui est un abus de langage1, et toute forme de constat sur l’inégalité de développement des civilisations les unes par rapport aux autres, même lorsqu’une telle hiérarchisation se fonde objectivement sur le niveau atteint en matière scientifique et technique 2.

S’est ajoutée à ce fatras conceptuel la notion dite de « repentance »… Notion qui s’est d’abord appliquée aux crimes de Vichy… Comme si la France devait s’en repentir dans son ensemble… le mythe de la France Kollabo devant se substituer à l’image de la France résistante propagée par les gaullistes et les communistes. Or, Vichy ce n’était pas la France, même si au début de l’occupation la population dans son ensemble était attentiste et même faisait confiance au vieux maréchal qui lui avait été décrit comme le « vainqueur de Verdun ». Si la population était restée majoritairement collaboratrice avec l’occupant au fil du temps, jamais la Résistance n’aurait pu continuer d’exister. Dans la réalité des faits, si la majorité de la population ne participa jamais de manière active aux combats de la Résistance, le simple fait de ne pas dénoncer, de se taire, de ne rien voir, qui fut malgré tout l’apanage de la majorité, permit son existence et son triomphe final. Mettre les crimes des Kollabos sur le dos de l’ensemble de la Nation était en fait bien pratique et pour masquer la vérité sur qui collabora et pourquoi (et en particulier la collaboration économique du grand capital « français » et l’anticommunisme forcené de certains groupes politiques faisant officiellement profession de fois de patriotisme exacerbé !) et sur le passé de la Francisque Gallique N° 2202 de 1943, un certain Mitterrand François…

Au fil du temps, cette notion de « repentance » fut appliqué au passé colonial de notre pays (là encore dans le fond pour masquer l’identité réelle de ceux qui furent les profiteurs de la colonisation et la « collaboration » de certaines « élites » traditionnelles indigènes de surcroît), puis à l’esclavage des noirs africains à travers la traite, ce qui relève une fois de plus de la plus haute fantaisie vis-à-vis de l’Histoire, car jamais les armateurs et trafiquants européens blancs n’auraient pu s’y livrer sans la complicité active des tribus africaines de la côte et – encore une fois – de l’occultation du fait que seule une minorité privilégiée bénéficiait de ce trafic d’êtres humains3 !…

Une fois tous ces concepts instillés, il ne restait plus aux gauchistes post-modernes qu’à en pousser les conclusions aux limites :

  1. Tous les individus blancs mâles et hétérosexuels sont les seuls responsables de la traite, de la colonisation (qu’importe si au pire on se trouve en face de descendants de ceux qui en bénéficièrent – une très faible minorité de cette population – qui peuvent difficilement être tenus pour responsables des agissements de leurs aïeux) et de toutes les formes de « racisme » (au sens dévié du terme).
  2. Il en résulte qu’ils doivent être discriminés au profit des « racisés » considérés comme éternelles victimes (même lorsque dans les faits, les humains étant ce qu’il sont quelle que soit leur couleur de peau, leur sexe, leur nationalité, on se trouve en face des pires crapules auxquelles toutes les excuses sont accordées d’avance).
  3. Tous les aspects de toutes les cultures sont acceptables, même « hors sol » sauf la culture nationale des nations « blanches » sur leur propre territoire !

Ainsi, au nom de la discrimination positive et des concepts exposés ci-dessus, les gauchistes post-modernes réintroduisent-ils la responsabilité collective, la notion de race et la discrimination simplement en créant un effet miroir au racisme « occidental » CE QUI EST UN RACISME au lieu de combattre contre toutes les formes de racisme, de discrimination injustifiée, et se gardent bien d’évoquer les véritable causes DE CLASSE de ce genre de comportement.

En guise de conclusion

Remarquons tout d’abord que toutes ces conceptions fumeuses trouvent peut-être leur origine dans les élucubrations de certains « philosophes » français (Deleuze et Cie…) mais n’ont trouvé un certain écho de ce côté-ci de l’Atlantique que parce que la fausse gauche américaine s’en est emparée ! Ainsi, comme depuis les années soixante, la référence idéologique du gauchisme trouve une fois de plus sa source dans le pays du monde le plus impérialiste et capitaliste qui soit…

Il est clair que cette vision purement sociétale aboutit forcément à diviser en « communautés » opposées l’immense majorité de la population et au premier chef les prolétaires dont l’intérêt est le même indépendamment du sexe, de l’hétéro ou de l’homosexualité, de la couleur de peau et des origines ethniques, face au capital exploiteur, ce qui ne peut que réjouir ce dernier qui ne se prive pas de donner un écho aussi important que disproportionné à l’influence réelle de ces théories dans les masses dans ses médias, voire dans la pratique des politiciens à son service (voire la pantomime de Macron avec de « grandes folles racisés » à l’Élysée). Alors que les aspects sociaux, et donc de lutte des classes, sont de plus en plus absents du discours « de gôche ».

De plus, ces « théories » ont en commun la négation du réel objectif, qu’elles nient de faits historiques avérés ou qu’elles ne prennent en compte que la perception subjective des individus. Pour un marxiste-léniniste elles sont donc objectivement irrecevables et comme servant en réalité les intérêts de la bourgeoisie, réactionnaires par nature.

C’est pourquoi nous combattons et combattrons toujours les élucubrations intersectionnelles du gauchisme post-moderne.


1 Partie intégrante d’ailleurs des glissements de sens et du confusianisme qui se manifestent dans les milieux gauchistes depuis 1968 ex : « racisme anti-jeunes »…

2 Concept soutenu au départ par certains ethnologues, soucieux non de la protection réelle et du bien-être de leurs sujets favoris d’étude mais d’en immobiliser l’évolution sociale par la création de ce qu’il faut bien appeler « réserves » (au sens américain de « réservations »).

3 Nous reviendrons dans un prochain article sur l’accusation de génocide qui accompagne cette « repentance »